La veille j’avais prévenus par sms mes coéquipiers, ils savaient quelle distance ils allaient parcourir et qu’elles étaient les difficultés du parcours de 81 km.
Comme prévu je retrouve mes compagnons (Marie-Claude, Jean-Luc, Michel, Jean-Claude) au carrefour de l’EPHAD de Villemoisson.
La route était encore très légèrement humide, nos bras nus sentaient un peu la fraîcheur matinale qui s’est d’ailleurs rapidement dissipée sous l’effet du soleil et du vent.
Le vent d’Ouest soufflait assez fort et comme nous allions dans cette direction nous avons fait face jusqu’en haut de la côte de Senlisse, dans ce cas il est difficile d’avoir de bonnes sensations.
Auparavant, nous nous sommes échauffés dans la côte de la Basilique de Longpont et dans le Déluge.
Nous n’avons pas pris la déviation de Janvry, nous sommes passés dans les travaux. Nous avons entendu un appel de détresse de Jean-Claude, un silex a percé sa roue avant. Nous nous sommes arrêtés aux murs de l’Eglise, un endroit merveilleux où il y a des places assises, Marie-Claude en a bien profité pendant que d’autres donnaient la main à Jean-Claude.
Nous sommes repartis toujours avec le vent dans le pif et quel bonheur quand il s’arrête. La longue descente de Senlisse permet de reprendre des forces pour le retour et déjà le vent vient à notre rescousse.
Nous passons devant les échafaudages du château de Dampierre en cours de rénovation, nous n’avons rien vu du château. Dans Dampierre il y avait de nombreux cyclistes qui prenaient du bon temps dans les bistrots. Il est temps pour nous de nous arrêter un peu plus loin pour faire une pause, nous avions parcouru 41 km.
Nous sommes donc dans la vallée de Chevreuse et la route monte et descend sans cesse, dans le sens de notre progression elle descend plus qu’elle ne monte. Nous rejoignons Chevreuse, puis Saint Rémi-lès-Chevreuse.
Le passage à niveau de la gare de St Rémi est passé et, ça monte pour rejoindre les Molières. J’étais sur mes gardes et à l’arrière du groupe un peu à la traîne, un feu rouge nous a arrêtés (Michel, Jean-Luc et moi).
Marie-Claude et Jean-Claude ont fait la montée ensemble. Marie-Claude était tout sourire, elle a retrouvé des ailes, Jean-Claude s’est accroché derrière ! Michel a vu la scène et il confirme qu’il n’a pas pu combler le retard sur les 2 envolées.
Et son exploit ne s’arrête pas là ! Après le regroupement aux Molières, elle prend l’affaire en main, position tête baissée, mains sur le bas du guidon, elle appuie très fort sur les pédales et derrière on s’accroche, on entendait le bruit des pneus, ça déménage, un coup d’œil sur mon compteur nous roulions à 40 km /h. Léger répit à l’approche de Gometz et elle repart pour monter à fond la côte de la Brosse et la montée sur Janvry. Elle a mangé du lion !
Elle était encore devant dans la Folie Bessin et toujours avec le sourire, elle était fière de ses exploits !
Petit briefing sur la place d’Epinay, on relate la sortie, ses sensations, on fait le point des départs en vacances et nous reprenons la route chacun de notre côté pour rejoindre nos domiciles.
Super Marie-Claude, elle était en forme le lendemain de l’Anniversaire d’Alain, qu’a-t-elle mis dans ses verres ?
Merci à mes compagnons de route
Rémi