La Savinienne 2018

Nous sommes partis environ après 40 départs et commençons notre parcours plutôt tranquillement car nous pensions alors faire la majorité du parcours à trois et don avoir besoin de rouler à l’économie. Néanmoins, notre rythme régulier nous permet de reprendre quelques cyclos.

Au 25ème kilomètre environ, 4 triathlètes nous doublent (3 hommes et 1 féminine) et nous prenons la roue quelques kilomètres. Et puis, comme je n’aime pas rouler comme un rat, je commence à monter et prendre des relais suivi bientôt par Thibaud et Denis.

Le rythme augmente sensiblement et nous remontons tous les cyclos partis devant nous et bientôt Ballainvilliers peu après avoir passé le premier ravito. Les Ballain prennent la roue de notre groupe et restent derrière même si deux énergumènes mettent deux ou trois mines qui ne servent en rien à l’avancée du groupe. Ils finissent par lâcher prise et nous retrouvons notre groupe de 7 et le rythme s’accélère encore entre le 60ème et le 90ème à tel point que la féminine et un des gars donnent les premiers signes de faiblesse.

Le mari de Sylvie que nous venions de reprendre en profite pour reprendre la poudre d’escampette (nous ne le reverrons qu’au ravito où il a mangé très vite). Notre groupe se scinde peu avant le repas du midi où nous arrivons et apprenons la faible affluence. Déjeuner tranquille au soleil et nous voilà reparti. Les triathlètes souhaitent poursuivre avec nous mais le parcours retour est bien plus accidenté que l’aller et les deux plus faibles se font lâcher systématiquement dans les bosses. Côté ACS, Denis gère derrière en prenant des relais quand il peut, Thibaud participe à l’avancée du groupe et personnellement c’est la forme.

Nous nous retrouvons à 3 vers le 120 -ème. Nous prenons notre rythme de croisière : rythme soutenu mais régulier sur le plat (avec Thibaud et moi en relayeur) et bosses faites au train (en duo avec Thibaud et Denis qui gère parfaitement son effort un peu plus loin).

Après les montagnes russes, ce sont désormais de vraies bosses qui jalonnent notre avancée. Arrivée à Levimpont pour le 3ème ravito. Notre avancée est plutôt bonne mais le virage à droite vers Cernay signifie pour nous le départ d’une partie très difficile : déjà 165 kilomètres dans les jambes et surtout un vent de ¾ face qui nous oblige à piocher pendant 20 kilomètres (jusqu’à Janvry). Denis serre les dents derrière et Thibaud et moi bataillons pour essayer d’avancer.

A Janvry, le ravito est bienvenu pour tout le monde et alors que nous repartons, le groupe de triathlètes arrivent. L’escargot sera monté tranquillement et nous finissons le parcours par l’arrière de Savigny loin d’être facile.

Une très belle sortie où nous n’aurons finalement ni trop souffert du vent (20/25 kilomètres pénibles) ni de le chaleur (en roulant ça allait même si j’ai fini avec des couches de sel sur le côté du visage). 204 kilomètres, un peu moins de 7h de selle, 1396 m de D+ (pour une fois nos GPS sont d’accord) et une très belle moyenne de 29.3 km/h (il ne me semble pas avoir roulé aussi vite sur cette épreuve). Plutôt de bonne augure pour Thibaud et moi en vue de notre étape du tour de France et pour Denis qui me glissera que cette expérience lui servira beaucoup
pour son Ironman.

Merci à tous les bénévoles pour cette belle organisation !

Franck